Il y a quelques temps, mes ongles ont commencé à méchamment se dédoubler, puis à se casser... de plus en plus court.
Je ne me suis pas particulièrement inquiétée: fatigue, changement de saison, lavage de voiture un peu épique... bref, ces dernières semaines, mes ongles ont été mis à rude épreuve et n'ont pas particulièrement apprécié la chose.
Malgré tout, pour moi qui aime avoir les mains soignées et apprécie d'avoir les ongles longs... l'état de mes mimines commençait à me peser pas mal et je me suis mise en tête de trouver une solution.
J'ai commencé par tout limer le plus court possible en me disant qu'avec un peu de chance, si je retirais tout ce qui était abimé, mes ongles reprendraient du poil de la bête et que leur état tristounet ne serait plus qu'un mauvais souvenir...
Malheureusement, rien à faire. En particulier, l'ongle du majeur de la main droite ne faisait que se dédoubler, se redédoubler, se rereredédoubler pour se casser de plus en plus loin, à tel point que j'ai terminé l'ongle décollé et le bout du doigt en sang... aie, ça fait bobo et c'est moche.
Je me suis donc décidée à sortir l'artillerie lourde.
L'année dernière, suite à un épisode du même type, mais bien moins sévère, j'avais farfouillé sur internet et j'avais découvert l'existence des durcisseurs Hérôme. A en croire les différents avis, rien de mieux que ce produit pour redonner un coup de jeune aux ongles les plus abimés. Je m'étais donc décidée à investir.
Après lecture du mode d'emploi, je ne doutais pas un seul instant de la capacité du produit à durcir les ongles, vu la quantité de formaldéhyde contenue dans le bidule (tellement importante en ce qui concerne la version rouge, extra forte, que le pourcentage n'est même pas indiqué: on se contente d'un laconique "teneur en formaldéhyde autorisée par la législation"...). Cependant, le mode d'application ne permettant pas de se vernir les ongles pendant une bonne quinzaine de jours m'avait plutôt refroidie (et oui, Lili sans son vernis elle se sent un peu toute nue... sans commentaire).
J'avais donc relégué la petite boite rouge et son gentil dissolvant assorti au fond d'un placard, attendant que mère nature arrange gentiment les choses sans l'aide de la chimie et, je les ai oubliés là pendant plusieurs mois.
Face à l'épisode critique de ces dernières semaines, j'ai repensé à ma fameuse cure miracle et je me suis décidée à la ressortir.
Outre le traumatisme irréparable de m'être baladée à poils des ongles pendant plus de deux semaines, il est temps pour moi de vous livrer mon ressenti, à chaud, sur cette cure Hérôme.