Quand Urban Decay devient une addiction...

Vu le temps que j'ai passé chez Séphora à me décider entre le vice et l'addiction cet article aurait tout aussi bien pu s'appeler "Quand Urban Decay devient un vice"...

Mais après une bataille acharnée, l'addiction a gagné et c'est donc du gris vert que je m'en vais vous présenter aujourd'hui. (N'ayez crainte, nous parlerons bientôt Vice par ici, si le facteur se décide à m'apporter mon fichu colis. Pour une fois que je commande sur internet, je suis punie).

Bref, après la Smoked cet été, la Naked il y a peu, la Vice qui arrivera un jour, et les quelques crayons de couleurs qui ont enrichi ma trousse au fil des saisons, j'ai encore craqué pour un produit de chez  UD. Mais celui ci, mieux vaut ne pas trop en approcher ses mirettes sous peine de catastrophe programmée.

Histoire de varier un peu les plaisirs, j'ai choisi de tester un de leurs vernis. Le choix a été draconien. Rendez-vous compte, contrairement à O.P.I, Kiko ou même Chanel, je n'ai pas eu à choisir parmi 10, 15, 20 ou même 50 teintes... non, bien pire que ça... j'ai eu a choisir parmi (roulement de tambour) 2 teintes... Et oui, DEUX. Horreur et damnation! Que peut il y avoir de pire que d'avoir à choisir parmi deux si sympathiques petites choses.

Je m'explique. Généralement, après une très longue bataille entre moi et moi-même, je finis par me décider au milieu de tout plein d'articles tous plus chouettes les uns que les autres pour un (ce qui est malheureusement assez rare) ou deux précieux (ce qui est malheureusement le plus fréquent). Mais, comme j'ai réussi à faire un choix, j'embarque les deux l'esprit serein (et le porte monnaie un peu moins ;-)). Là, le problème était terrible. Juste deux bouteilles à ma portée. Il fallait en éliminer une. J'ai failli craquer. Mais je suis fière de moi, j'ai résisté. Et une seule a atterri dans mon panier, ouf.

Après cette entrée en matière sans fin intéressons nous enfin à l'objet de mon craquage. Si je n'ai perdu personne en cours de route, vous aurez compris que je vais vous parler du vernis addiction de chez UD.

Niveau packaging, j'ai eu un petit choc en arrivant chez moi. Toute occupée à me décider entre violet et vert (il est chouette ce violet, bien intense, impeccable pour l'hiver, en plus des comme ça je n'en ai pas... oui, mais ce petit vert de gris indéfinissable et plein de paillettes il est quand même super lumineux... rhaaaa.... désespoir....) je n'ai pas un seul instant regardé la bouteille. Résultat, quand je l'ai sorti de sa belle boite violette, j'ai tout d'abord vu une bouteille de vernis en verre assez classique, avec un bouchon mordoré gravé Urban Decay. Et puis, j'ai regardé le haut du bouchon et je suis tombée nez à nez avec une petite tête de mort toute choupinette... gloups. Le vernis serait-il aussi toxique que ça ou serait-ce juste pour faire joli ? (Je plaisante bien sûr, mais je ne suis pas très très skulls moi ;-)).

Ensuite, le vernis lui même. Alors là, j'ai eu un autre choc en ouvrant la bouteille.

Attention, je préviens, ça va être le deuxième coup de gueule de la semaine: Il existe des testeurs. Nul besoin d'ouvrir les bouteilles neuves du tiroir qui vont être achetées par de gentilles clientes. Les gentilles clientes, elles n'aiment pas acheter un produit déjà usagé parce que certaines n'ont aucun sens du respect des autres...

Comme vous l'aurez compris, j'ai eu comme une mauvaise surprise en ouvrant la bouteille. Une madame Sans Gêne l'ayant ouvert avant moi et l'ayant au passage mal refermée j'ai trouvé mon vernis répandu sur le goulot de la bouteille, le pinceau englué de matière bien épaissie et le vernis plus très liquide. J'étais tout à coup d'excellente humeur. 

J'ai malgré tout décidé d'essayer de le poser. Après nettoyage intensif du pinceau et de la bouteille, je me suis retrouvée avec un produit à peu près utilisable. Mais, il est clair que dans ces conditions je ne peux pas vraiment juger de la facilité de la pose et de la tenue de la chose sur mes mimines. Bref.

En ce qui concerne la couleur, à la première couche, on obtient un or froid, très joli et très chic. J'ai d'ailleurs failli m'en arrêter là.

Mais comme je ne sais pas faire de manucure sans appliquer deux couches (un peu psycho-rigide la fille), j'en ai appliqué une deuxième et, là, j'ai obtenu un joli vert grisé à reflets or, joliment pailleté en pleine lumière. Une jolie couleur peu banale et somme toute assez festive.

Malgré mes petits déboires, il ne s'est pas appliqué trop difficilement, il a séché assez vite et a tenu un peu plus de trois jours. Je pense que si vous avez la chance de tomber sur une bouteille qui n'a pas été malmenée par une indélicate, la tenue devrait être nettement meilleure.

Au final, je suis assez contente de mon nouveau vernis. Ce n'est clairement pas le genre de couleur que je porterai tous les jours, mais je l'arborerai avec plaisir lors des belles journées ensoleillées d'automne!

A très vite!

Les vernis UD sont disponibles chez Sephora au prix de 16€.